Bien choisir un outil de management.
Nous apprenons régulièrement des outils de management, que ce soit aux niveaux théorique, technique ou pratique, dont le but final est de les appliquer au sein de notre projet, que ce soit en tant qu’entrepreneur ou salarié.
Mais comment choisir un outil de management ?
Analysons la définition du mot management.
Premièrement, du latin « maneggiarre » qui veut dire manœuvrer, conduire, contrôler.
Deuxième, la définition du vieux français « ménagement » qui est l’art de gérer les affaires du ménage, de gérer ses biens et ses domestiques de façon judicieuse.
Et dernièrement, du verbe anglais « to manage », c’est se débrouiller, gérer, diriger.
Il faut savoir que le management a un double sens. Tout d’abord de tenir en main, c’est à dire maîtriser ou contrôler et ensuite, le deuxième sens, c’est de prendre soin, c’est à dire maintenir ou développer.
Le management peut être appréhender comme un résultat à atteindre et un processus à mettre en place.
Concernant le management humain
C’est un corps de connaissances de l’ensemble du système, aussi bien au niveau humain que procédural ET un ensemble de dispositifs (plus ou moins en interdépendance) relatifs à l’intégration Homme-Organisation.
En d’autres mots, un certain nombre de principes, méthodes, instruments et pratiques concrètes mises en œuvre pour gérer l’organisation et les personnes au travail.
Focalisons nous maintenant sur la dimension de l’organisation, que ce soit au sein d’une entreprise ou d’une institution.
Les dispositifs de management
Nous pouvons retrouver une quantité importante de dispositifs de management que nous souhaitons appliquer au sein de notre projet, en tant qu’entrepreneur ou salarié responsable.
Mais les outils de management doivent être construites et mises en place en fonction des systèmes de fonctionnement auxquels ils sont consacrées.
L’hypothèse est la suivante :
Des systèmes de fonctionnement de natures diverses qui déterminent les outils de management à utiliser.
Ceci suppose des dynamiques différentes selon les types d’entreprises, ce qui implique la nécessité d’analyser les outils de façon contextuelle en tenant compte de l’activité économique, du marché où il s’opère, des caractéristiques du marché professionnelle, de ses règles de fonctionnement, etc…
Deux règles fondamentales pour instaurer un outil de management
Pour cela, nous devons respecter deux règles fondamentales afin de bien instaurer un outil de management.
La posture analytique
Premièrement nous avons la posture analytique : passer de l’empirique, c’est à dire du terrain au théorique (et vice versa).
Il est important d’avoir une bonne description du terrain qui va nous permettre de représenter, d’exposer, de faire l’inventaire des besoins au sein du système.
Puis en faire une analyse, c’est à dire une étude minutieuse, précise, faite pour dégager les éléments qui constituent un ensemble qui explique les besoins. Et de cette manière, adapter la théorie au terrain.
La perspective contextualiste
Deuxièmement, il faut prendre en considération la perspective contextualiste. Il faut contextualiser l’utilisation de l’outil de management.
La raison est simple : il existe une variété d’outils selon les contextes qui est influencée par des facteurs externes et internes susceptibles d’adapter l’outil à utiliser.
Pour cela, une interactions des acteurs « autour » de l’outil est nécessaire afin de revoir les politiques et les dispositifs de management humain que l’on souhaite mettre en place dans notre projet.
En conclusion, n’oublions l’hypothèse de départ :
Ce sont les systèmes de fonctionnement de natures diverses qui déterminent les outils de management que nous devons utiliser au sein de notre organisation.
Source : Cours de Management, Anne Rousseau, UCL