Prendre une bonne décision : La prise de décision est un facteur important dans la réalisation de nos objectifs. Il n’est pas toujours facile pourtant de trancher, tant les paramètres à prendre en compte peuvent parfois être nombreux.
L’éthique dans la prise de décision
Un des paramètres est l’éthique dans la prise de décision, qui selon moi est le plus important puisque chaque prise de décision comporte une éthique que l’on peut définir comme un ensemble de principes, de fondements moraux qui constituent la base.
Dans notre cas ici, c’est la base de la prise décision. Il existe deux types d’éthiques dans le cadre de la prise de décision : Ethique de conviction et Ethique de Responsabilité.
L’éthique de conviction
L’éthique de conviction se concentre essentiellement sur la question des finalités poursuivies par une bonne décision. Elle cherche à justifier une action, indépendamment des moyens nécessaires ou des conséquences pratiques pour y parvenir.
Par exemple le prix à payer – le prix matériel ou l’utilisation d’un grand nombre de ressources, peut être considérable. On peut citer aussi le fait de vouloir absolument améliorer techniquement son produit en investissant tout son argent, ou commercialiser un nouveau produit sur le marché sans se soucier de son impact au niveau de l’environnement.
L’éthique de responsabilité
L’éthique de responsabilité pose le problème de la faisabilité pratique d’une décision, quelle que soit la finalité poursuivie.
Une décision sera éthique à condition qu’elle n’utilise pas de moyens disproportionnés pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés et si le niveau de dépenses qu’elle engage n’est pas trop important par rapport aux objectifs visés.
Si nous reprenons les deux exemples cités précédemment, le retour sur investissement sera calculé avant d’améliorer son produit, ou les conséquences sur l’environnement du nouveau produit seront étudiées avant de le commercialiser.
Maximiser les gains et minimiser les coûts
En conclusion, la théorie économique considère que la décision doit maximiser les gains et minimiser les coûts. C’est peut-être en raison d’un déficit de convictions que des actions n’aboutissent pas, et donc des projets ne se concrétisent pas.
En réalité, c’est bien autour d’une combinaison entre ces deux niveaux éthiques que le défi essentiel apparaît. Car à trop se centrer sur la question de la faisabilité pratique d’une action, on oublie de discuter des principes qui la fondent.